A la recherche de Tori Amaya... [sujet abandonné]

Je me trouvais face à l'entrée du sous-terrain. J'avais mis un bon moment pour finalement arriver à cet endroit, ayant dû expliquer non aisément aux personnes croisées sur le chemin que j'allais aux toilettes et non me balader tout seul au fin fond des sous-terrains d'une école de malade pour retrouver la trace d'une femme...disons...spéciale. La porte, ou plutôt, la bouche d'aération, était scellée. Je dus user de mon pouvoir pour la débloquer, et cela ne fut pas l'idée la plus intelligente que j'aie eu de ma vie étant donné que le bruit causé fut des plus indiscrets. Je parvins in extremis à pénétrer dans les sous-sols par la minuscule entrée, entendant des bruits de pas se rapprocher à grande vitesse. Je replaçai comme je pus la grille de métal et me hâtai de descendre l'échelle de fer forgé jusqu'à arriver ce qui semblait être de l'eau. Un peu de lumière n'aurait pas été de trop. Des couinements de rats se firent entendre, des gouttes d'eau -ou autre substance liquide- s'écrasaient inlassablement sur mon crâne et le niveau de l'eau semblait monter lentement mais sûrement. Je dus lutter mon garder mon calme. Il était vrai que je n'avais pas réellement réfléchi à tout ça. J'avais seulement pensé à retrouver Tori Amaya et je m'étais sottement jeté dans ces piteux égouts, premier lieu qui m'était venu à l'esprit en pensant à elle.

L'eau m'arrivait aux flancs. Je posai une main sur un des murs glaciaux que je retirai bien vite en sentant des mordillements sur mon index. Je sentis un liquide chaud perler de ce dernier. Cet imbécile de rat m'avait mordu au sang. Je priai très fort pour qu'il n'ait pas une quelconque maladie. Je sortis ma main gauche de l'eau pour presser sur la plaie, mais hurlai en voyant un masse de ver visqueux et brun collés à ma peau. Des sangsues. Je ne les craignais pas particulièrement, mais cela m'avait surpris, ne pensant pas que ces prédateurs de sang vivaient dans ces eaux. Je glissai mon ongle sous la bouche d'une sangsue et l'arrachai fermement, faisant de même pour chacune d'entre elles. Cela n'était pas très utile étant donné que mon corps devait déjà être couvert de ces immondes créatures. Je savais que certaines étaient utilisées dans la médecine, mais je ne préférais pas prendre de risque en appliquant la salive de ces dernières sur ma blessure. En outre, si elle était infectée, cela n'aurait aucun effet.

Je continuai à avancer, espérant apercevoir de la lumière ou une silhouette humaine. Cependant, cela n'arriva pas. L'obscurité persista et Tori Amaya ne se montrait toujours pas. Je m'arrêtai un instant pour constater que le niveau de l'eau avait encore augmenté. Elle m'arrivait déjà aux épaules tandis que moi, je tournais désespérément en rond dans ce lieu infâme sans âme qui vive. Ma cécité n'arrangeait pas les choses. Je me sentais pris au piège. J'étais perdu. J'allais mourir ici.

Je marchais tranquillement dans les sous-terrain ouest, faisant quelques "courses"... J'avais effectivement besoin de quelques "ingrédients", et ne pouvant les trouver dans l'ouest, je devai me diriger vers l'est... Ce que je cherchais devais s'y trouver, même si à cet instant je ne doutais pas que ce serait plutôt l'inverse: quelqu'un s'y trouvant, qui me cherchait... Mais enfin, à cet instant je me trouvais encore dans les couloirs étroits du dédale que j'aimai assez empreinte... Ce labyrinthe invisible à l'oeil nu, qui me laissait pénétrer dans sa matière et suivre mon chemin entre les murs les pierres... Cela avait réellement quelques avantages d'être un Paradox...

Je débouchai au centre, puis soudain un frémissement me fit trembler le corps. Un élément en moi bougeais... Quelque chose clochait n'est-ce pas? Je lui murmurai...je murmurai à cet élément, quel était le problème... Mon corps frémit à nouveau... Les ronces sortant de mon dos frayèrent un chemin au travers des dédales est... Je pressai le pas tout en fermant mon second oeil. Je n'avais qu'à suivre les roses, et même si mon oeil restant était habitué à la vision de toutes ces illusions enchanter des sous-sols de l'est, il n'en demeurait pas moins fatiguant de subir encore ces tromperies. Mes sens étaient concentré sur l'intérieur de mon corps, ignorant les sons, les odeurs, l'apparence de l'extérieur, car tout ceci n'était que trompe-tout! Je le connaissais ce damné sous-sol-adoré...

Les ronces s'arrêtèrent... J'étais arrivée. Je ne perçu rien pourtant, mais rien d'étonnant à cela... Je rétractai tout d'abord mes roses, puis me concentrai: Je dessinai avec mon esprit, des runes de protection et d'équilibre élémentaire... Puis, j'ouvris mon oeil valide. Ainsi je pouvait voir au travers de l'illusion qui venait d'emprisonner un..."intru"... Un nouveau semblait-il. Peut-importait: il était visiblement en train de se faire étrangler par son propre piège...

Je ricanai... Ce n'était que la faiblesse de son imagination qui avait créé les égouts, et sa peur qui le noyait présentement... Je m'approchai, bien que j'aurais trouvé cela assez divertissant de le voir se débattre dans son propre piège, mais cela aurait été légèrement fâcheux qu'il meurt ainsi, stupidement, supposai-je. Aussi, m'emparai-je de lui, et je tenant contre moi, je nous fis sortir.

Une fois à nouveau dans le carrefour du sous-sol, je le déposais par terre.

-Eh bien, on se ballade? dis-je un rire sinistre à l'appui...

Une voix d'une sinistre amertume m'arracha aux bras de la mort.
-Eh bien, on se balade ?
Elle rit. Ce rire résonna dans ma tête, amplifiant encore plus mes maux. Une goutte perla sur mon front. J'ouvris brusquement les yeux et commençai à m'agiter en hurlant : "L'eau ! Elle monte ! Il faut partir d'ici !"
Mais l'individu m'immobilisa sur le sol en ricanant, mon trépas semblant le divertir. Je me débattis inlassablement et ridiculement en agitant mains et jambes. Le plaisir de l'inconnu s'accroissait à mesure que je me comportais telle un ver pris au piège. Peu m'importait de paraître grotesque. Il me fallait impérativement trouver la trace de Tori Amaya ! Un spasme des plus douloureux força mon bras droit à s'écraser sur…le sol ? Effaré, je constatai qu'il n'y avait plus d'eau, juste un dédale de pierre. Tous mes membres se décrispèrent. Je soupirai de soulagement puis tentai de discerner de la personnes se trouvant en face de moi -et qui, entre-autre, paraissait savourer mon agitation et mon malaise-. Son chemisier laissant entrevoir la naissance de ses seins entre des lacets et ses jupons de délicats mollets, je pus apprécier le fait qu'il s'agissait d'une femme. Effrayante. Mais une femme tout de même. Je me redressai de moi-même avec peine, voyant qu'elle n'était pas prête de m'aider et me massai les tempes en fermant les yeux. Je les rouvris un instant plus tard, puis profitant de l'obscurité pour bénéficier de la vue sur son décolleté sans crainte, je pris la parole :
-Je vous remercie pour votre…aide. A présent, il me faut repartir à la recherche de celle pour qui je me suis risqué à pénétrer en ces lieux.
Je me levai cahin-caha et clopinai en me tenant au mur, haletant bruyamment.

-Je vous remercie pour votre...aide. A présent, il me faut repartir à la recherche de celle pour qui je me suis risqué à pénétrer en ces lieux. Dis le jeune homme, se relevant avec peine, avant de s'accrocher au mur de pierre, avançant de quelques pas dans une direction qui lui était vraisemblablement inconnue... Un ricanement et son échos l'accompagnèrent. Ce jeune homme avait l'inconscience de se trimballer dans des labyrinthes mortels sans même une boussole, avait l'audace de me reluquer dans la pénombre pensant sans doute que je ne voyais rien...Moi!?, créature vivant dans cet antre, je ne devrais pas voir? Mais quelles sottises trottaient dans sa tête à claque? De plus il avait l'inintelligence de me dire ce qu'il faisait ici... Apparemment il devait être trop naïf ou engourdit pour se payer convenablement de ma fiole, mais tant pis... Je fis un pas en sa direction. Un pas, rien qu'un pas... Un pas de trop pour lui sans doute... Je souriais à m'en décrocher la mâchoire. Cependant il ne pouvait pas réellement le voir, ou pas en entier du moins, car je me tenais derrière lui, une main sur son épaule. Serrant le poing, je l'obligeai ainsi à rester immobile.
J'avais une démente envie de le terroriser au plus haut point, mais j'allai plutôt le faire en faisant monter le plaisir graduellement, et insoutenablement...

-Vous comptez...dis-je, avec un petit temps d'arrêt, avant de poursuivre: "partir dans cette direction?" Ce qui sous-entendait bien sûr, d'une part: que ce n'était pas une bonne idée, et d'autre part, cela soulignait avec effroi, la situation dans la-quelle il se trouvait... Il était, là, tout seul... Tout seul car je ne comptais pas vraiment, étant partie partielle du pensionnat-même. Tout seul, à ne pas connaître son chemin, dans un endroit aussi dangereux...

Après un temps silencieux, où seul mon sourire et ses gouttes de sueurs perlant sur ma mains luisaient dans le noir, l'éclat de mon oeil s'éveilla également, à nouveau.

-Au fait...vous êtes à la recherche de quelqu'un, n'est-ce pas? J'émis un autre petit ricanement en disant ceci. Puis, je continuai sur ma lancée...
-Dans ce cas... Qui d'autre que moi espérez-vous trouvez en ces lieux?
La cruelle vérité sembla s'abattre telle une lame effilée, sur la nuque, car un violent frisson parcouru son dos... Ma main, toujours rigide sur son épaule tremblante, devait à présent être glacée. Quelques éléments avait fait surface, faisant bleuir mon teint, car vent et eau ne font le plus semblant que mélanges tranchants et glacés.

Je restai immobile, réprimant mon impatiente à lire l'expression de son visage, lorsqu'il se retournerait...

Elle était là. Elle était derrière moi. Sa main était posée sur mon épaule. Après des années de recherche, j'allais enfin pouvoir réaliser mon rêve...peut-être. L'extase de mon futur triomphe sur celles qui m'avaient brimé me fit perdre tout sens de la réalité. Mon corps commença à trembler et du sang se mit à perler de mes oreilles et de mes yeux tandis que mes veines devinrent apparentes et que je ricanai doucement puis bruyamment, m'avachissant sur le sol, me roulant en boule et tremblant comme une feuille, toujours riant tel un dément. Enfermé dans cet état de transe, le contrôle de mon pouvoir fut rompu et une brise légère qui devint bientôt une bourrasque se fit sentir. Tori Amaya dut lutter pour garder sa main glacial sur mon épaule.

Je n'avais plus envie de revenir à la réalité. Je me sentais bien. Il y avait une douce lueur, des lucioles dorées et un beau paysage ambré. Des petits enfants jouaient. Une fille et un garçon. Ils semblaient heureux. Une femme arriva. Elle arracha le petit garçon aux bras de sa soeur. Elle l'emmena dans la maison. Des cris se firent entendre avant que la femme ressorte et vienne chercher la gamine qui hurla à son tour. La lumière baissa, finissant par disparaître, les lucioles devinrent des mouches à cadavre et la femme de naguère s'approcha.

J'hurlai d'effroi, m'arrachant à ma transe. Le corps entièrement souillé de sueur et de sang, les yeux exorbités, je me levai et regardai la femme se trouvant en face de moi -Tori Amaya- avec un sourire effrayant. Je voyais le visage de la femme des mes songes. Je saisis violemment son menton et plongeant mon regard dans le sien, je susurrai :
-Tu vas payer, salope...!
Je levai les mains, m'apprêtant à envoyer une orbe de vent mortel sur la seule personne -ou presque- pouvant m'aider.

L'effet de mon petit manège sembla avoir un effet tout autre que je l'avais escompté! Le jeune homme sembla entrer en transe... Et pas vraiment une des transes les moins violents qui existent!... je tentais de le retenir tant bien que mal avec ma main, espérant de pas devoir user d'autre chose pour le calmer. Mais les événement me contredirent... Il donnait l'impression de vivre quelque chose d'horrible, avant de hurler comme au réveil d'un cauchemars, puis il fit... L'irréparable? Ce n'est pas que cela m'indisposa au plus haut point, mais plutôt qu'il m'incita à faire quelque chose de...réellement irréparable sur lui.

Il se tenait devant moi, après m'avoir apparemment insultée, s'apprêtant à me lancer une bourrasque violent... A ce contact, l'élément du vent étant en moi, s'alluma comme un interrupteur! Ne jamais s'en prendre à un Paradox de cette façon!... Je fus propulsée moi aussi dans une sorte de transe, telle un électro-choc, puis je revins à mon état, emplies d'une puissance qui m'était prêtée.

Les roses sortants de mon dos, éloignèrent sa main de mon menton, à l'aide de leurs ronces, puis je m'approchai de lui en l'espace d'un souffle. Mon oeil planta dans les siens, et un éclat hypnotique en ressortit. Celui...du feu. Mes mains saisirent à leur tour son menton, et quelques mots sortirent de ma bouche...
-Itô...ainsi...tu es revenu à...moi?... Avant que mes lèvres ne touchent les siennes, en un baiser glacé, et brûlant à la fois. Le vent en lui, se fis aspirer dans ma bouche par son élément-frère qui sommeillait en moi.

Démunis de sa force, je le pris dans mes bras... Pendant les quelques secondes durant lesquels ils avait encore les yeux ouverts, il put voir un sourire...triste...presque attendrissant... Mais surtout, ce que personne jamais ne vit: un sourire attendris sur mon vrai visage.

Il ne se souviendra certainement plus de ma véritable image, mais c'était fait... Nul n'aurait su si ce qu'il avait pu voir, était la réalité ou non...

Je le transportai en direction de mon repère, guidée par les éléments, semant sur mon chemin, de chaudes larmes, coulant sur mon visage si froid... De mon oeil valide je regardais Itô, écoutant le récit de son âme, par le souffle du vent qui me hantait également à présent. Mais ce que mon autre oeil voyait, n'appartient plus de ce monde...

Je sentais ses bras entourer mon corps purulent et sanguinolent. Des gouttes d'une chaleur agréable s'écrasaient sur mon front, apaisant presque la douleur mental et physique que j'éprouvais. De l'hémoglobine suintait de nombreuses plaies, répandant la substance cramoisie sur mes vêtements. Je ne parvins pas à ouvrir les yeux, mais mes lèvres blessées s'entrouvrirent sans que je l'aie vraiment voulu et les paroles coulèrent en même temps qu'un torrent de larmes.

-Vous s-savez...j'avais une petite soeur...

Un sourire triste se dessina sur mes lèvres en évoquant cette dernière. Je dus me retenir d'hurler mon désespoir et mon chagrin...je continuai tant bien que mal.

-Elle était si gentille...toujours de bonne humeur, avec ses jolies bouclettes dorées...s-si seulement, si seulement elle ne nous avait pas placé dans cet "établissement spécialisé"...CETTE SALO-...Ku-ku...

Commençant à cracher du sang, je dus m'interrompre un instant. Etalant le sang sur mon visage d'un revers de main, je repris :

-J-je suis un surdoué. J'ai toujours eu soif de connaissance. Ma mère a su contenir ce besoin durant longtemps, mais vint un temps où ce qu'elle savait ne suffit plus...

"-Itô ! Ca suffit, maintenant ! Tu te rends compte que tu me réveilles à une heure du matin pour un problème de mathématiques ?! Retourne te coucher !
-Mais...maman...j'ai envie d'apprendre...
-Tu sais déjà tout ! Je n'en peux plus ! Je travaille toute la journée et la nuit, tu m'empêches de dormir !
-M-mais..."

-C'est à ce moment-là qu'elle brisa tout, ou en tout cas qu'elle amorça ma perversion.

"-Je vais t'apprendre quelque chose, mon chéri...ou plutôt, de gentilles dames vont te l'apprendre..."

-Son ricanement...fut d'une cruauté incommensurable. Jamais je ne l'avais vue dans cet état. Elle avait toujours été douce et attentionnée.

"-La Souffrance."

-Le lendemain, j'étais en route pour un "établissement d'enseignement spécial" avec ma petite soeur...des femmes de rouge vêtue nous ont accueillis. J'ai supplié ma mère de rester avec nous, en larmes, mais l'ai finalement laissé partir, ma soif d'apprendre surplombant tout. La souffrance...je connaissais à peine la signification de ce mot. Le jour suivant, l'on nous réveilla à l'aube. Les "professeurs" n'étant pas des plus sympathiques, mieux valait les suivre sans poser de question. Je pris ma soeur par la main, avec un gentil sourire, comme pour la rassurer mais...une des femmes coupa cet attendrissant lien fraternel d'une frappe sèche. Nous n'insistâmes pas, nous contentant de nous regarder de temps en temps avec un discret sourire. Nous arrivâmes dans une pièce peu lumineuse et plutôt effrayante. Les femmes saisirent ma soeur et l'attachèrent à un pic de bois. Elle hurla, ce dernier étant couvert de clous pointus. Une "enseignante" me tendit une houe de métal et susurra avec un sourire sadique :

"-La première étape de ton apprentissage est la "souffrance psychologique".

Transperce son crâne avec cet objet."

-Toutes les femmes se mirent à rire bruyamment.

J'hurlai, aliéné :

"-Jamais ! Le seul fait d'avoir proposé cela fait de vous de sales chiennes ! Pourrissez en enfer !"

-Elle saisit mon bras et y planta successivement plusieurs épingles. Je braillai de douleur.

"Répète encore quelque chose de ce genre et ce sera deux petits enfants qu'on mangera au repas. De toute manière, même si tu refuses de tuer de tes mains ta soeur, elle mourra lentement empalée sur ces clous. Tu pourrais abréger sa souffrance...et la tienne."

-Elle plaça un étrange sceau sur mon bras puis murmura :

"-Chaque demie-heure, tu recevras un choc électrique, de plus en plus puissant. Cela ne cessera que lorsque tu auras tué ta soeur. Et si tu tentes quoi que ce soit pour t'enfuir ou la libérer, le temps entre chaque décharge sera réduit à 25 minutes, puis à 20 minutes, et caetera. Bonne nuit."

-Elle repartirent toutes, fermant la porte à double-tour derrière elles. Ma soeur, toujours généreuse, voulut écourter ma douleur en proposant de s'emparer de la houe et de se tuer elle-même. Je refusai. Durant des jours. Elle hurlait de douleur, mais je persistai à exclure la possibilité de la tuer. Moi aussi, je souffrais, m'endurcissant peu à peu physiquement et mentalement. Ce terrible entraînement était normalement destiné aux unités spéciales de l'armée, mais les "professeurs" s'étaient réjouies de pouvoir faire souffrir des enfants. Je ne comprenais pas comment ma mère avait pu faire une chose pareille. C'était impensable. J'avais peut-être un peu exagéré, mais de là à nous placer dans cet endroit et provoquer la mort de ses propres enfants...Au bout de 30 jours, je reçus une décharge telle que je perdis mes esprits...en me réveillant je vis ma soeur.


Morte.

La houe couverte de sang placée dans mes mains.

Ma chemise était recouverte de sang également.

Une femme entra et regardant le cadavre puis le sang sur mes vêtements lança :

-"Maintenant, tu comprends pourquoi nous nous habillons toujours en rouge."


Ouvrant les yeux, hurlant de désespoir et de tristesse, je tirai sur les vêtements de Tori et enfouit mon visage contre son buste, tel un enfant.

(HRPG : Haha, ça c'est un pavé...:p)